Le voilà enfin !!!!

Retour sur un we bien rempli :

Samedi : 12h30: je m’assois enfin dans le train et commence enfin à décompresser un peu. Il faut dire qu’entre le boulot, les préparatifs du départ et l’appréhension de la course, j’ai connu meilleure semaine de repos avant un marathon, mais bon, faut faire avec et je ne suis certainement pas le seul.

                17h30 : J’arrive  chez mon ami Alain en région parisienne, qui sera lui aussi de la fête dimanche. Il me donne mon «  paquetage marathon » qu’il a retiré pour moi, on installe les puces, les dossards, je retrouve les bonnes sensations d ‘avant-course, on oubli pas le talc dans les chaussures, très important le talc, mais pas trop, sinon ça glisse…. Un bon repas de pâtes le soir, et au dodo.

 Dimanche : Levé 6h (il y a déjà un petit moment que je suis réveillé. Départ en voiture pour Paris 6h45, direction km 22 du parcours, chez Mau-Mau ,un autre ami, où on laisse la voiture, les affaires, direction les Champs en métro, il est 7h45, une pensée pour les forumers d’AE qui se retrouvent sous l’arc au même moment…Au fil des stations, je commence à savoir ce qui va m’attendre pour le reste de la matinée, la rame se rempli de plus en plus de personnes avec des sacs plastiques blancs, on se croirait à l’heure de pointe.

                    8h20 : Arrivée enfin sur les champs, le soleil est là, la foule aussi, impréssionnant. Un petit pipi en face de l’arc de triomphe, c’est pas tous les jours, on remet nos affaires à Valérie, la femme d’Alain, et Mau-Mau (vous l’avez peut être vu, c’est le seul qui était avec sa sacoche de boulot au cas ou…je rigole Mau-mau) et direction le sas bleu.

                    8h45 : Le décompte, les fauves sont lachés. Première surprise, on passe la ligne rapidement, 3mn après le départ et on descends les Champs assez vite (4.50 au premier kil. ))Place de la concorde, coup d’œil en arrière, les Champs sont noirs de monde ……

         4eme km : 19.29 mn. On est parti sur un bon rythme et maintenant que j’y repense, on avait même pas parlé avec Alain de prétentions quelquonques, je lui avais juste dis que je pensais rester avec lui car, c’est vrai, je n’avais aucune intention de tel ou tel chrono, je venais pour la fête. Mais j’ai quand même vu la difficulté à vouloir resté ensemble, c’est un slalom permanent, à freiner ou accelerer. Petite anecdote rue de Rivoli, on entend soudain : portable ! portable ! effectivement par terre on évite de justesse un téléphone et 30s après son propriétaire, je suppose, à contre sens, en train de remonter la marée humaine, c’est chaud…

         6eme km : 29.35 mn, on a notre allure que l’on ne changera plus, les sensations reviennent, jusque là c’était pas top.

         10eme km : 49.07 mn  Avec Alain, on avait zappé le premier ravito car trop de monde, mais là je prends ma bouteille et un quartier d ‘orange et repart le couteau entre les dents retrouver mon compère qui lui ne s’arrête jamais( c’est un extra terrestre, là où tout le monde dis qu’il est important de boire et manger, lui non, il boit pas, il mange pas, mais qu’est-ce qu’il court….)Il a beau ralentir pour m’attendre, c’est un sprint que je dois faire en slalomant pour se retrouver cote à cote.

         12eme kil : 59.10mn C’est tout bon ! Le parcours dans Paris est magnifique, le public et les animations nombreux, on se régale !!!

         16eme km : 1h18.55  des métronomes je vous dis!!!

         Semi : 1h44.13 On est sur les bases de 3h30 ça me convient très bien, Alain me dit plusieurs fois de partir si je veux faire un temps. Pourquoi ? On est pas bien ensemble ?

         23eme km : 1h53.35 un Public de fou nous accueille depuis la sortie du bois de Vincennes.Du monde sur 2 rangées de chaque coté de la route, ça donne la pêche. C’est aussi là qu’on c’était donné rendez-vous, avec Valérie, Mau-mau et gnan-gnan, le troisième mousquetaire, pour que mon Extra terrestre de copain prenne son unique ravito du marathon.

         30eme km : 2h28.37 Les mollets commencent à durcir sérieusement, les ponts sont d’une redoutables efficacités pour ça, et puis mes sprints de chaque ravitos commencent à être de plus en plus dur.

        34eme km : 2h48 ; 51 C’est pas le mur, mais je préviens Alain que je reprendrai à mon rythme au ravito. Il ralentira sérieusement et je reviendrai au bout de 2mn au moins et en m’accrochant, mais là, ça rigole plus.

         38eme km : Premier fléchissement mental, je dis à Alain que je le laisse partir, il me gueule dessus et me remotive pour 1km,au 39eme je craque et m’arrête pour un petit pipi (oui je sais, facile comme excuse)mais ça m’a détendu les mollets et repart jusqu’au ravito que je fais en marchant.il ne reste que 2km mais que c’est long, un autre interlude de marche de 30 secs, je me gueule dessus et repart pour passer la ligne en 3h33.51.

Alain termine lui, 2mn devant moi et établi là son record sur marathon.